Résumé


Deux jeunes femmes se connaissant de vue, depuis de nombreuses années, vont se lier d’amitié.

Jusque là, rien de plus banal. Mais, ce qui l’est moins, c’est que dès lors, rien ne sera jamais plus comme avant.

Tout au long de ce récit, vous allez pouvoir partager les péripéties de ces deux personnes, pour le moins surprenantes…



lundi 27 septembre 2010




Chapitre 26



« Les bronzés font du ski. »

Euh, non, pardon… Faute de moyens financiers, ce sera :

« Les 2C font de la luge ! »

(première partie)


Et bien, elles en auront mis du temps ! Les gamins, fous de joie, s’éclatent déjà dans la neige. Il faut dire, qu’il y en a un bon paquet. Ils enfilent tous les cinq leur tenue (qu’ils auront eu bien du mal à dégoter pour ce séjour inespéré). Les 2C décident de laisser toutes leurs affaires dans la voiture et de décharger, plus tard, afin de commencer à profiter de la neige. Et voilà, c’est l’éclate totale ! Sauf, pour Juju, qui n’a guère l’habitude de faire de la luge et qui n’arrive pas à monter en haut de la pente. A chaque fois qu’il se retrouve presque au sommet, il glisse en bas. Après de nombreuses tentatives, il finira enfin par y arriver, tant bien que mal. Du temps, Lulu et Melvin auront bien profité, par contre.( vivie dit : On a oublié de préciser que vu qu'on ne connaissait pas bien la station encore , on a fait de la luge en plein milieu des skieurs lol voilà quelques photos pour preuve !!!!!)

Après plusieurs heures, il est temps de venir décharger la voiture. Vivie part récupérer les clefs de l’appartement chez sa famille. Sauf qu’elle se plante de porte et se retrouve chez les voisins qui étaient à table. Ils se retournent tous, avec des yeux ahuris, vers cette inconnue qui débarque chez eux. Vivie rattrappe la situation en leur faisant un grand sourire et leur souhaitant d’un air joyeux « Bon appétit ! ». Puis, elle referma aussitôt la porte. Après avoir enfin trouvé le bon appartement, elle finit enfin par récupérer les fameuses clefs. Maintenant, elles sont fin prêtes pour venir récupérer tout leur attirail. Et qu’est-ce qu’elles voient : la voiture ouverte ! Ca y est, ça commence les conneries. Et oui, avec les 2 C, c’est « portes ouvertes !». Sur ce coup, elles s’en sortent plutôt bien. Rien n’a été volé. Voiture, ordinateur portable, papiers, argent, vêtements, etc… tout était resté à l’intérieur ! Après réflexion, l’odeur de vomi régnant dans la voiture, aura peut-être servi de répulsif, vis-à-vis des voleurs…

Bon, et bien, puisque la voiture est toujours pleine, il va falloir la vider. Ils commencent tous les cinq les allers-retours : voiture, appartement. Et Paf, Dudu marche sur une flaque de verglas et se rétame par-terre. Heureusement, elle ne portait pas l’ordinateur…

Le reste de la journée se passa plutôt bien.

Le lendemain matin, tout le monde se réveilla dans la bonne humeur. Et, il y a un truc, super important, pour Vivie : le petit-déjeuner ! « Petit », ne me paraît pas être le terme approprié. Car pour elle, c’est vraiment le repas et le moment le plus important de la journée. Dudu qui, en tant normal, ne déjeune jamais, n’en croit pas ses yeux. Elle assiste à un banquet ! Au menu : Lait, cacao, ricorée, Ice-tea, jus d’orange, céréales, tartines, biscottes, biscuits, beurre, miel, etc… Pour Lulu et Melvin, rien de plus habituel. Mais pour Juju, c’est le bonheur ! C’est un petit glouton, il est en vacances au paradis ! Du coup, même Dudu se laissera tenter et se collera également au grand petit déj’.

A présent, ils ont l’estomac bien rempli. Ils sont prêts à passer une bonne journée de descentes de luge. Direction les « boules » (navettes) pour atteindre la piste.

Après s’être bien amusés, les 2 C retournent à l’appartement avec les enfants. Elles décident, ensuite, d’aller faire quelques courses d’appoint à Shoppi (qui se trouve en bas du village). Elles se rendent donc au magasin, en utilisant, une nouvelle fois, les « boules ». Elles ont prévu l’essentiel, mais, il manque toujours forcément quelque chose. « T’as pensé au fromage ? » « Oui, oui. », « T’as pensé aux lardons ? » « Oui, oui. », etc…

19h : Arrivées à l’appartement, (qui se trouve en haut du village) elles décident de faire des spaghettis à la carbonara. En effet, avant de partir, tous les repas ont été planifiés. Et ce soir, ce sera donc : pâtes ! « Dudu, t’as mis où les lardons ? », « Ben, regarde, ils doivent être dans le frigo. », « J’les vois pas, t’es sûre que tu les as pas oublié ? », « Bien sûr que non, voyons, pour qui tu me prends ? Je me revois encore les acheter », « Bon, regarde où tu les as mis, j’vois pas. » Dudu regarde à l’intérieur du frigo, en effet, elle ne les vois pas. Il doit y avoir quelque chose devant. Elle est sûre de les avoir acheté. Après avoir tout sorti, elle regarde Vivie et lui dit : « Je les ai oublié chez moi ! », « Non, c’est pas possible ! »

19h30 : Il commence à se faire tard, la nuit est tombée. Shoppi va bientôt fermer et les « boules » pour s’y rendre ne vont bientôt plus circuler. Vite ! Et Vivie part aussitôt avec Melvin pour acheter les lardons. Parce qu’une carbonara sans lardons, ça n’en est plus une ! Et puis, on est plus à un aller-retour près…

Une fois, ces derniers achetés, vite, embarquement de « boule ». Tous les deux se retrouve avec un jeune homme. Melvin comme à discuter avec l’individu. Il commence à expliquer que sa maman chante. Le type super emballé demande à Vivie de lui interpréter une chanson. Cette dernière refusant, Melvin commence à insister lourdement avec le type. Elle finit par craquer. Sauf que les « boules » ne sont pas rapides. Et les voilà partis pour 10 minutes de chant…

20h30 : Mission accomplie. Une heure après, Vivie est de retour avec son sachet. Quel trafic ! Tout ça, pour ça…


A présent, Vivie commence donc à préparer la sauce. Elle met l’eau à bouillir et va pour mettre les pâtes. « Mais au fait, où sont les pâtes ? Qui devait les prendre ? », « Ben, c’est toi. », « Mais non, c’est toi ! », « Tu veux dire qu’on est en train de faire des pâtes, sans pâtes !? »

Refaire un parcours d’une heure, avec les boules, pour aller au magasin, ça fait râler. En plus, vu l’heure, maintenant, c’est fermé.

Et, revoilà Vivie qui retourne chez les voisins, chez qui elle avait débarqué, une première fois, par erreur. Mais, en frappant à la porte, cette fois. Elle quémande un paquet de pâtes, que ces derniers auront la gentillesse de lui dépanner, en échange d’un euro… Pour un paquet entamé, en plus !(Vivie dit : Punaise oui ils ont osés me demander 1 euro !!!!!)

22 h : Le soir tombe, il commence à se faire tard. Tout le monde est fatigué. Il est temps d’aller se coucher. Vivie tire la banquette pour la mettre en position couchette. Mais voilà, ça bloque… Pourtant, la veille, elle l’avait ouverte en un clin d’œil. Qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi ça coince ? Elles essaient toutes les façons possibles et inimaginables pour l’ouvrir. Rien n’y fait. Attention de ne pas y laisser un doigt. Si ça continue, il va falloir dormir par-terre. Quand-même, c’est pas possible. Le soir d’avant, elles cherchent même pas comment ça s’ouvre, ça se fait automatiquement. Et là, rien n’y fait.

Dudu va jusqu’à y passer la tête à l’intérieur, pour voir si quelque chose bloque. Attention, elle est capable de se faire décapiter. Elle ne voit rien. Les 2 C passent leur bras à l’intérieur pour essayer de trouver la faille. Tout ce qu’elles arriveront à faire, c’est rester coincées dans les bars de fer. Puis, tout d’un coup, Vivie aperçoit une petite poignée, qu’elles n’avaient jusque là pas aperçue. Et voilà la banquette qui s’ouvre, après deux heures de lutte acharnée. C’était pourtant si simple…

00h00 : Maintenant, au dodo ! Elles sont toutes les deux lessivées.



mardi 14 septembre 2010

Chapitre 25




Chapitre 25


« L’avant-ski, direction la neige ! »



Allez, c’est parti ! Direction, La Foux d’Allos !!!
Avant toute chose, distribution des sacs à vomi, aux trois gamins. Ce sont tous des spécialistes du mal de voiture. Ils ont eu chacun leur traitement préventif, mais on ne sait jamais…
Voilà une heure qu’ils roulent. Et, Vlan, ça commence ! Un gros dégueuli de Juju. Y’en a partout, bien entendu, il a pas fait dans le sac. Les valises, les habits, la voiture, tout a trinqué. C’était trop beau… Fallait bien que ça arrive. Dudu essaye tant bien que mal à nettoyer au mieux la voiture. Bon, allez, c’est reparti !
Et Revlan ! Deuxième vomi de Juju, toujours pas dans le sac. Mais c’est inhumain, de vomir autant. Et en plus, en ayant pris un traitement, depuis la veille. Pour bien faire, toujours pas dans le sac. Deuxième nettoyage de la voiture. Pour Vivie, il n’y a pas de doute. Avec tout ce qu’il a vomi, les deux autres vont vomir à leur tour. Redémarrage, troisième vomi ! Là, des projectiles jusqu’au pare-brise, Dudu manque de peu de s’en prendre plein la tête… Une odeur nauséabonde règne dans la voiture. Du coup, Vivie met sans cesse en marche, le lave-vitre, afin de masquer un peu l’odeur avec le produit, qui est assez fort. Lulu et Melvin, eux, ça les amuse. On les entend crier à tue-tête : « Vomito, Vomito, Vomito, etc… ! »


Elles attaquent à présent les cols. Pas de bol, ils sont tous fermés, sauf un : celui de la « couille molle». En fait, c’est pas tout-à-fait ça, mais en lisant, les 2 C trouvent que le nom se rapproche de ça. Du coup, elles passent comme des barjotes, en plaisantant sur le nom de ce col. Un rien les amuse, ces deux-là. Au passage, nous auront bien évidemment droit à un nouveau vomi de Juju. Et toujours pas dans le sac, bon sang ! (ça fait combien de vomis ??????)
Il commence à y avoir pas mal de neige, sur la route. Elles commencent à se faire du souci en voyant l’état du chemin enneigé. Pourvu qu’elles arrivent jusqu’au bout… Les 2 C se disent que c’est quand-même étrange qu’elles n’aient toujours pas vu de panneau indiquant la Foux d’Allos. Et si elles s’étaient plantées de route. Pas possible, y’avait qu’un col ouvert. Mais au fait, était-ce le bon ? Elles décident de brancher le GPS. « Mais, au fait, tu l’as pris ton GPS ? » « Euh, non, pourquoi, tu l’as pas pris, toi ? » « Ben, non… »
Et oui, sur les deux, y’en a pas une seule qui a eu la jujotte de le prendre.
Elles rigolent et s’écrient :
« On est pas arrivés »
Au bout de 2h30 de route, elles arrivent enfin à l’entrée d’une station. Vivie conseille à Dudu de demander si elles sont encore loin, à un postier, qui est juste à quelques mètres d’elles. Celle-ci sort donc de la voiture et demande à ce dernier, combien de temps il leur reste à rouler, pour atteindre La Foux d’Allos. Le facteur rigole et appelle une de ses collègues. « Elles cherchent La Foux d’Allos ! » La femme rigole. Dudu leur sourit et leur dit gentiment que c’est pas qu’elle veut leur mettre la pression, mais elle aimerait bien savoir où elles en sont, sur leur trajet. L’homme rigole et dit : « Vous êtes à Isola 2000. La Foux d’Allos, c’est carrément à l’opposé. Vous en avez pour quatre-vingts bornes, en arrière et après, faut tout remonter. » Dudu rigole. Elle lui dit que c’est bien marrant, mais qu’elles n’ont pas de temps à perdre, et qu’en plus de ça, son fils a déjà vomi quatre fois dans la voiture. « Mais, je vous dis pas de sottises. Vous vous êtes carrément plantés de route. »
Dudu se retourne, décomposée, vers Vivie. Et là, cette dernière, en voyant la tête de son amie, comprend qu’il y a comme un léger souci. « Ca vous embête pas de venir expliquer ceci à ma copine dans la voiture, svp ? Elle va jamais me croire. » Le postier se dirige vers Vivie et lui explique qu’elles se sont trompées de route. Les cols étant fermés, il ne fallait pas passer par la route qu’elles avaient prise.
Quatre-vingt kilomètres à faire en arrière, avant de pouvoir reprendre la bonne direction. Vomito qui n’arrête pas de vomir, la voiture qui est une véritable asphyxie. En y réfléchissant bien, les 2 C se demandent comment elles ont fait pour passer sans se poser la question, à savoir, si c’était le bon col qui était ouvert…
Et bien, demi-tour ! Et elles reprennent la route, en sens invers. Tous ces lacets pour rien. Ca aurait pû éviter quelques vomis…
Les 2 C se regardent, et finalement, elles rigolent, en s’écriant :
« On est pas arrivés ! »
En chemin, Vivie réalise qu’elle a effacé, par mégarde, le numéro de la personne qui doit leur remettre les clefs de l’appartement. C’est la série ! Comment vont-elles faire ? Elle fouille dans son répertoire, rien. Dans son sac, rien non plus ! Elle appelle sa mère, afin de récupérer un numéro, qui devrait aboutir, par le biais de cette personne, au numéro manquant. Ce fut encore tout un bazar, mais au bout du compte, elles arriveront, non sans mal, à le retrouver.
Elles eurent droit, encore, à un dernier dégueulis de Juju (toujours pas dans le sac, bordel !). Ce qui aura fait un total de cinq vomis, en tout ! Et après avoir roulé les deux heures supplémentaires de rabe, elles arrivèrent enfin à destination, après cinq heures de route !!!
Soulagées, elles crient folles de joie :
« On est arrivés !!!!!!!!!!!!!!!!!! »