Résumé


Deux jeunes femmes se connaissant de vue, depuis de nombreuses années, vont se lier d’amitié.

Jusque là, rien de plus banal. Mais, ce qui l’est moins, c’est que dès lors, rien ne sera jamais plus comme avant.

Tout au long de ce récit, vous allez pouvoir partager les péripéties de ces deux personnes, pour le moins surprenantes…



mardi 14 septembre 2010

Chapitre 25




Chapitre 25


« L’avant-ski, direction la neige ! »



Allez, c’est parti ! Direction, La Foux d’Allos !!!
Avant toute chose, distribution des sacs à vomi, aux trois gamins. Ce sont tous des spécialistes du mal de voiture. Ils ont eu chacun leur traitement préventif, mais on ne sait jamais…
Voilà une heure qu’ils roulent. Et, Vlan, ça commence ! Un gros dégueuli de Juju. Y’en a partout, bien entendu, il a pas fait dans le sac. Les valises, les habits, la voiture, tout a trinqué. C’était trop beau… Fallait bien que ça arrive. Dudu essaye tant bien que mal à nettoyer au mieux la voiture. Bon, allez, c’est reparti !
Et Revlan ! Deuxième vomi de Juju, toujours pas dans le sac. Mais c’est inhumain, de vomir autant. Et en plus, en ayant pris un traitement, depuis la veille. Pour bien faire, toujours pas dans le sac. Deuxième nettoyage de la voiture. Pour Vivie, il n’y a pas de doute. Avec tout ce qu’il a vomi, les deux autres vont vomir à leur tour. Redémarrage, troisième vomi ! Là, des projectiles jusqu’au pare-brise, Dudu manque de peu de s’en prendre plein la tête… Une odeur nauséabonde règne dans la voiture. Du coup, Vivie met sans cesse en marche, le lave-vitre, afin de masquer un peu l’odeur avec le produit, qui est assez fort. Lulu et Melvin, eux, ça les amuse. On les entend crier à tue-tête : « Vomito, Vomito, Vomito, etc… ! »


Elles attaquent à présent les cols. Pas de bol, ils sont tous fermés, sauf un : celui de la « couille molle». En fait, c’est pas tout-à-fait ça, mais en lisant, les 2 C trouvent que le nom se rapproche de ça. Du coup, elles passent comme des barjotes, en plaisantant sur le nom de ce col. Un rien les amuse, ces deux-là. Au passage, nous auront bien évidemment droit à un nouveau vomi de Juju. Et toujours pas dans le sac, bon sang ! (ça fait combien de vomis ??????)
Il commence à y avoir pas mal de neige, sur la route. Elles commencent à se faire du souci en voyant l’état du chemin enneigé. Pourvu qu’elles arrivent jusqu’au bout… Les 2 C se disent que c’est quand-même étrange qu’elles n’aient toujours pas vu de panneau indiquant la Foux d’Allos. Et si elles s’étaient plantées de route. Pas possible, y’avait qu’un col ouvert. Mais au fait, était-ce le bon ? Elles décident de brancher le GPS. « Mais, au fait, tu l’as pris ton GPS ? » « Euh, non, pourquoi, tu l’as pas pris, toi ? » « Ben, non… »
Et oui, sur les deux, y’en a pas une seule qui a eu la jujotte de le prendre.
Elles rigolent et s’écrient :
« On est pas arrivés »
Au bout de 2h30 de route, elles arrivent enfin à l’entrée d’une station. Vivie conseille à Dudu de demander si elles sont encore loin, à un postier, qui est juste à quelques mètres d’elles. Celle-ci sort donc de la voiture et demande à ce dernier, combien de temps il leur reste à rouler, pour atteindre La Foux d’Allos. Le facteur rigole et appelle une de ses collègues. « Elles cherchent La Foux d’Allos ! » La femme rigole. Dudu leur sourit et leur dit gentiment que c’est pas qu’elle veut leur mettre la pression, mais elle aimerait bien savoir où elles en sont, sur leur trajet. L’homme rigole et dit : « Vous êtes à Isola 2000. La Foux d’Allos, c’est carrément à l’opposé. Vous en avez pour quatre-vingts bornes, en arrière et après, faut tout remonter. » Dudu rigole. Elle lui dit que c’est bien marrant, mais qu’elles n’ont pas de temps à perdre, et qu’en plus de ça, son fils a déjà vomi quatre fois dans la voiture. « Mais, je vous dis pas de sottises. Vous vous êtes carrément plantés de route. »
Dudu se retourne, décomposée, vers Vivie. Et là, cette dernière, en voyant la tête de son amie, comprend qu’il y a comme un léger souci. « Ca vous embête pas de venir expliquer ceci à ma copine dans la voiture, svp ? Elle va jamais me croire. » Le postier se dirige vers Vivie et lui explique qu’elles se sont trompées de route. Les cols étant fermés, il ne fallait pas passer par la route qu’elles avaient prise.
Quatre-vingt kilomètres à faire en arrière, avant de pouvoir reprendre la bonne direction. Vomito qui n’arrête pas de vomir, la voiture qui est une véritable asphyxie. En y réfléchissant bien, les 2 C se demandent comment elles ont fait pour passer sans se poser la question, à savoir, si c’était le bon col qui était ouvert…
Et bien, demi-tour ! Et elles reprennent la route, en sens invers. Tous ces lacets pour rien. Ca aurait pû éviter quelques vomis…
Les 2 C se regardent, et finalement, elles rigolent, en s’écriant :
« On est pas arrivés ! »
En chemin, Vivie réalise qu’elle a effacé, par mégarde, le numéro de la personne qui doit leur remettre les clefs de l’appartement. C’est la série ! Comment vont-elles faire ? Elle fouille dans son répertoire, rien. Dans son sac, rien non plus ! Elle appelle sa mère, afin de récupérer un numéro, qui devrait aboutir, par le biais de cette personne, au numéro manquant. Ce fut encore tout un bazar, mais au bout du compte, elles arriveront, non sans mal, à le retrouver.
Elles eurent droit, encore, à un dernier dégueulis de Juju (toujours pas dans le sac, bordel !). Ce qui aura fait un total de cinq vomis, en tout ! Et après avoir roulé les deux heures supplémentaires de rabe, elles arrivèrent enfin à destination, après cinq heures de route !!!
Soulagées, elles crient folles de joie :
« On est arrivés !!!!!!!!!!!!!!!!!! »

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