Résumé


Deux jeunes femmes se connaissant de vue, depuis de nombreuses années, vont se lier d’amitié.

Jusque là, rien de plus banal. Mais, ce qui l’est moins, c’est que dès lors, rien ne sera jamais plus comme avant.

Tout au long de ce récit, vous allez pouvoir partager les péripéties de ces deux personnes, pour le moins surprenantes…



mardi 23 novembre 2010


Chapitre 29



« La voiture enchaînée »



Avant de repartir, les 2 C, après un long moment d’hésitation, décident de retirer les chaînes de la voiture. En effet, la route est dégagée. Elles ne servent déjà plus à rien. Une prise de tête pareille, alors qu’elles auront servi seulement dix minutes. C’est du gros n’importe quoi ! A mettre, c’est compliqué, à enlever, ça devrait pas être la mer à boire. Chacune décide de s’occuper d’une roue. Elles vont les enlever en deux-deux.

Dudu dit : « Ben, c’est pas si fastoche que ça, finalement. »

Vivie lui répond : « Mais oui, tu décroches et ça part tout seul. »

La roue de cette dernière est faite. Elle vient donc aider Dudu avec la sienne. « Ben voilà ! T’as réussi. Y’a plus qu’à y jeter de l’autre côté, pour que ça parte. Après, on roule, et on les récupère.»

Dudu la regarde avec des gros yeux : « Mais non, on doit pas les balancer de l’autre côté. Tu vois bien que tu les as faites passer dans les roulements de roues. Si on roule, ça va s’emmêler. »

Après une explication plus approfondie, Vivie comprend sa gourde. Effectivement, si elle laisse les chaînes emmêlées de la sortes, autour des roulements ; y’a de fortes chances pour qu’elles n’arrivent plus du tout à les retirer, après ça. Avec un peu de chance, elles auraient même tout pété.

Elles commencent toutes les deux à avoir les mains congelées. C’est pas possible ! Parti, comme c’est parti, elles n’arriveront jamais à les enlever. Comment vont-elles faire ? Il faut à tout prix qu’elles réussissent à arrêter une voiture. Et ça, c’est pas gagné. « On est pas partis ! »

Heureusement, le miracle se produisit. Un automobiliste eut la même idée que les 2 C et s’arrête à leur hauteur pour retirer ses chaînes.

Ouf, sauvées ! Elles le regardent discrètement faire. Effectivement, il est doué. Il réussi à les enlever en cinq minutes. Maintenant que le pauvre homme s’est bien gelé les mains et s’apprête à repartir, nos deux boulets l’interpellent. Une fois n’est pas coutume…

Et oui ! Mauvaise idée ! Fallait pas s’arrêter à côté des 2 C. Faut vraiment chercher les problèmes pour faire un truc pareil...

L’individu regarde les chaînes emmêlées dans les roulements. Y’a du boulot ! Il a dû bien regretter sa présence, dans un moment pareil.

Mais comme c’est un homme galant, il ne peut pas laisser ces deux pauvres filles, dans une situation pareille. Et c’est reparti pour résoudre un méli-mélo supplémentaire. Après s’être bien pris la tête, il réussit finalement à libérer la voiture de ses chaînes. Les 2 C lui firent mille remerciements. Et ce dernier reparti aussitôt, sans demander son reste. A tous les coups, il s’est dit qu’il valait mieux pas s’éterniser, des fois qu’elles auraient peur qu’il s’ennuie et qu’elles lui trouveraient une autre occupation.

Ce coup-ci, ça devrait être la bonne. Il est temps de rentrer à la maison. D’autant plus qu’une tempête est annoncée, avec la chance qu’elles ont, elles sont capables de rester coincées quelque part. Plus une minute à perdre ! « On est partis ! »

Vivie démarre la voiture, et les voilà lancés pour une descente qui promet de ne pas être monotone…

Voilà, moins de dix minutes qu’ils roulent, et ça commence déjà. Ils se retrouvent au milieu de nul part, avec une tonne de neige sur la route. Bon sang, c’est pas possible. Il va quand-même pas falloir remettre ces fichues chaînes ! Qui dit montage de chaînes, dit démontage, ensuite. Donc, arrêter une voiture maintenant et en stopper à nouveau une autre, encore après ; vu qu’elles sont pas fichues d’y arriver toutes seules. Y’en a marre, à la fin. Et quand on pense que c’est écrit « montage et démontage rapides ». Ben, c’est du foutage de ganache ! Après tout, elles ont demandé des chaînes, pas un casse-tête chinois. C’est les vacances, d’accord, mais bon. Elles avaient d’autres projets, en partant.

Donc, neige ou pas, rien à faire. C’est décidé, elles feront sans. Attention, ça ne rigole plus.

« On est partis ! »

Mais, en tout cas, « On est pas arrivés ! »


Chapitre 30


« Vivie en mode Panizzi »


Mais c’est quoi ce binz ! Voici la petite équipée qui roule sur la route enneigée. La voiture patine, elle part dans tous les sens. A présent, le verglas, c’est encore pire. Vivie nous la joue façon Loeb et Panizzi.

« Mais c’est pas possible ! C’est quoi ce voyant ? », demande Vivie.

Dudu lui répond : « Ohoh ! Je sais pas, je l’ai jamais eu. Ben, c’est écrit : panne de direction. »

Vivie lui demande à nouveau : « Tu crois que ça craint ? »

Dudu : « J’sais pas. Tu la sens comment la direction ? »

Vivie : « Ben, c’est plein de verglas, ça part dans tous les sens. On est pas arrivés ! »

Dudu : « Bon, et bien, ça doit être à cause de ça. L’ordinateur de bord doit plus rien capter, il a dû devenir fou. Vu comme ça caille, il doit être congelé, aussi. Regarde, même la température clignote. »

Vivie : « Ok, de toute façon, je roule tranquille. On verra bien. »

Le téléphone sonne.

Dudu décroche : « Salut, Greg ! Ca va ? On est en train de rentrer, c’est ta femme qui conduit. A quelle heure on rentre ? Ben, j’sais pas, on roule tranquillou. Y’a de la neige partout, plein de verglas. Et comme on sait ni remettre, ni enlever les chaînes, on roule sans rien. En plus, on a les voyants qui s’allument dans la voiture. Je pense que le système électrique doit déconner à cause du froid. Mais te fais pas de souci. Où on est, ben, je sais pas. On est partis y’a une demie-heure, environ. Je vois pas les panneau, ils sont trop recouverts de neige. Qu’on s’arrête ? Non, on peut pas, sinon, on va s’enliser. Mais si, c’est possible !»

Vivie dit : « Dis-lui que c’est bon. Je gère ! »

Dudu lui répète donc : « T’as entendu ? Elle te dire qu’elle gère ! »

Il a dit qu’il allait se renseigner au sujet de la panne de direction. »

Le téléphone sonne à nouveau.

Dudu répond à nouveau : « Oui, recoucou ! Quoi !? Tu as appelé un garagiste et il te dit qu’on doit s’arrêter de suite !? Mais, je t’ai dit que, c’est pas possible, si on s’arrête, on s’enlise. J’te jure, c’est vrai, y’a trop de profondeur. Que j’appelle l’assistance ? Mais, je saurai pas leur dire où on est, vu qu’on le sait même pas nous. C’est un bled paumé, y’a que des prairies recouvertes de neige. On voit tout juste les côtés de la route, pour pas se manger un mur. Bon, promis, dès qu’on peut, on s’arrête et on t’appelle. »

Dudu dit à Vivie : « Dis donc, il stresse à bloc, ça a l’air sérieux. Tu sais quoi, je vais appeler directement chez Renault, pour leur demander ce qu’on doit faire. »

Elle les appelle donc, et à la fin de la communication, elle dit : « Bon, ils disent que ça peut venir du froid, mais ils peuvent pas me le confirmer. Ces cons, ils me disent de m’arrêter chez un de leurs concessionnaires. Ils me font marrer. C’est pas possible ! On est en pleine montagne. Y’a déjà pas un seul garage, alors, un de chez Renault, laisse tomber. On est pas arrivés ! »

Toutes les deux rigolent. Mais pas très longtemps, car la voiture part de plus en plus en vrille, à cause de la route hyper glissante.

Dudu dit à Vivie : « Dis, garde ta droite, on est en train de rouler au milieu et y’a un châsse–neige qui arrive en face. »

Vivie lui répond : « C’est parce que j’y arrive pas. Punaise, il aurait pas pû commencer par faire la descente ?! Tu sais quoi, dès qu’on l’a passé, je roule à gauche sur ses pas. T’inquiète, je gère !»

Et voilà la voiture des 2 C qui roule complètement à gauche, tels les anglais. Ca glisse toujours, mais c’est quand-même plus agérable. D’ailleurs, les voitures derrière elles, font pareil. Mais, ça ne va pas durer bien longtemps, car d’autres arrivent à contre-sens.

Le téléphone sonne à nouveau : « Non, on t’a pas oublié, Greg. Le truc, c’est qu’on a toujours pas pû s’arrêter. Mais non, on se fout pas de ta gueule ! Si on s’arrête, on va stopper tout le monde derrière. Qu’on se mette sur le côté ? Non. Autrement, on pourra plus repartir. Je t’ai déjà expliqué : on va s’enliser ! C’est bon, t’inquiète, on roule tout doucement, on est tous en file indienne. On mène la tête. On gère ! »

Et oui, il y a du monde derrière. Les 2 C mènent la barque !

Vivie dit : « Punaise, j’ai les sueurs, j’ai l’impression d’être Panizzi ! Ca patine ! Oh, bordel, la nuit commence à tomber et le brouillard arrive ! On est pas arrivés ! »

Le téléphone sonne encore.

Dudu dit à Vivie : « Punaise, il doit vraiment croire que je me fous de sa gueule. Tout-à-l’heure, il voulait pas me croire quand je lui ai dit qu’on pouvait toujours pas s’arrêter, au bout de trois quarts d’heure. Il va m’envoyer bouler, à force. Moi, je réponds plus. Tu parles toi. Quoi, tu conduis ? Quelle excuse bidon. Ah oui, ça patine, c’est vrai. Avec le téléphone à la main, ça va pas le faire. Bon, ok, j’ai compris, ça va, je réponds… Mais bon, on est pas arrivés ! »

Après avoir répondu au téléphone, Dudu dit à Vivie : « Bon, il dit qu’on est complètement folles. Que depuis tout-à-l’heure, c’est pas possible qu’on ait pas pû s’arrêter sur le côté, sans s’enliser. Qu’on a qu’à s’arrêter en plein milieu. Je lui ai bien expliqué que c’est nous qui étions en tête et que si on s’arrête, on crée un bouchon monstre. Donc, il a dit qu’on fait comme on veut, puisque c’est ce qu’on est en train de faire, de toute façon. Mais de prendre à garde à nous, avec les gosses. D’ailleurs, c’est bizarre. Ils doivent être pétrifiés, on les entend pas. En tout cas, entre le chemin à l’aller et celui du retour, on s’en rappellera longtemps de ces quatre jours de vacances. C’était vraiment Rock’n Roll, comme tu dis toujours, Vivie. Mais, c’est cool, tu gères ! »

Finalement, après cette péripétie interminable, ils arrivèrent tous à bon port, sans un accrochage.

« On est arrivés ! »


jeudi 4 novembre 2010


Chapitre 28


« L’après-ski, le retour. »

Et voilà ! Toutes les bonnes choses ont une fin. Le jour du retour à la maison est arrivé. Et comme par hasard, c’est le début d’une tempête de neige. Ben, tiens ! A présent, il faut passer aux choses sérieuses. Tout d’abord, il faut aller chercher la voiture, pour la charger. Le hic, c’est qu’il a neigé toute la nuit et que du coup, la voiture est complètement ensevelie. Ils se mettent tous les cinq à la déblayer. Incroyable la quantité de neige, qui est tombée. D’ailleurs, heureusement que les 2 C savaient exactement l’endroit où était garé le Kangoo, et que celui-ci a une forme qui se distingue par rapport aux autres véhicules ; autrement, elles ne l’auraient pas retrouvé de sitôt…

La voiture est à peu près dégagée. Maintenant, il faut essayer de la déplacer. Impossible ! La voiture s’enlise ! Les 2 C dégagent les roues tant bien que mal, mais, elles ont bien compris que les chaînes seront à présent indispensables.

Zut ! Comment ça marche ? A vouloir les mettre d’une façon et d’une autre, elles ont finalement réussi à les emmêler complètement. Ben voilà, des fois qu’elles avaient envie de se faire un casse-tête chinois, juste avant de prendre la route. Histoire de passer un peu le temps…

Après s’être bien prises la tête, les chaînes sont finalement démêlées. Mais, elles ont beau lire le mode d’emploie, elles n’y comprennent rien !

Bon, elles décident de jouer leur rôle de fausses blondes à fond et se dirigent vers un homme, qui était déjà en train d’installer ses propres chaînes. Comme ça, maintenant qu’il s’est fait la main sur sa voiture, il pourra bien s’occuper de nos deux dégourdies… Ce dernier se congèle, donc, à nouveau les mains ( hihihihi )et réussira, finalement à installer les chaînes sur le Kangoo.

Ce coup-ci, c’est bon, elles vont pouvoir décoller. Il s’agit de ne pas trop s’éterniser, car il y a un avis de tempête de neige. Ce qui est tombé, jusqu’à présent, c’est de la rigolade, par rapport à ce qui est annoncé !

Bon, avant de prendre la route, elles veulent boire un coup. Elles regardent donc, dans leurs bagages ce qu’il leur reste. Tiens, de la Smirnoff ! Allez, un petit remontant avant de prendre la route. Ca va les requinquer. En plus, vu la température extérieure, elle est super fraîche. Zut, pas de verres. Pas grave ! Les 2 C, ce sont des vraies de vraies. Elles décident donc de boire à la bouteille. Bien entendu, juste à ce moment-là, la police leur passent devant. Le goulot à la bouche, juste avant de démarrer, ça fait un peu désordre. Elles éclatent de rire et manquent de peu de s’étouffer et d’asperger la voiture… Ca passera, heureusement à l’as !

Allez, tout le monde s’attache. « Non ! On a envie de faire pipi !!! ».

Bon, ben : « On est pas partis ! ». A croire qu’ils le font exprès. En plus, vu qu’ils ont tous enlevés leurs après-skis, ils sont tous en chaussettes dans la voiture. Il s’agit maintenant de retrouver leurs chaussures dans tout ce bazar.

« On peut même pas boire un coup tranquilles ! ». Et voici les 2 C en train de fouiller un peu partout, avec leur bouteille à la main. Elles réussissent tant bien que mal à retrouver la totalité des godasses des enfants. Et les voici qui descendent à tour de rôle, de la voiture, faire pipi. Franchement, ils auraient fait ça au cabinet, ça aurait été bidon. Dans la neige, c’est plus Fun ! Seulement, en baskets, dans la neige, on ressort forcément les pieds trempés. Et Juju a la bonne idée de s’empêtrer bien profond. Oui, c’est rigolo, la neige. Ce qui l’est moins, c’est que maintenant, il est tout mouillé et congelé…

« Et voilà, on peut y aller ! ».

Même avec les chaînes, elles patinent. Dudu, qui ne se sent pas très à l’aise, décide de laisser à nouveau le volant à Vivie. Les voilà qui commencent à attaquer la descente, Vivie a une envie pressante. Et oui, la fameuse pause-pipi qui arrive toujours au mauvais moment !

Elles arrivent dans un terrain vague, complètement paumé. C’est là que Vivie décide de stopper. Le mieux, c’est de s’arrêter sur le bas-côté et de laisser la portière conducteur grande ouverte, afin que les voitures arrivant en face ne la voient pas, au cas où. Pour celles qui viennent de l’autre côté, pas de solution, vu que le Kangoo a des portes coulissantes à l’arrière. Et puis, ça serait vraiment pas de bol, vu que, jusqu’à présent, elles n’ont encore croisé personne.

Pas un chat à l’horizon. Vivie se met donc sur le côté, ouvre grand la portière et se met en position.

Et ce qui devait arriver, arriva. Une série de voitures se met à descendre juste à ce moment-là. En effet, vu l’heure, les 2 C ont choisi juste l’heure à laquelle la station de ski commence à fermer. Donc, forcément, ils déboulent tous, un à un.

Imaginez le tableau, Vivie, les fesses à l’air ! Bien entendu, du côté par lequel tout le monde descend. Maintenant qu’elle est lancée, impossible de s’arrêter. Obligé, faut qu’elle finisse. Ils ont droit à un lever de lune en direct !

Dudu et les enfants sont explosés de rire. Par contre, il y en a une qui rigole moins. On l’entend s’écrier : « Non, mais c’est pas possible !!! » vivie dit : " Mais bon on s'en fou ca fait trop du bien hihihihihi "

Oui, oui, c’est possible…

mardi 19 octobre 2010

Chapitre 27



« Vive la neige ! (deuxième partie)»




Le lendemain, tout le monde a bien l’intention de profiter pleinement de la journée. C’est une magnifique journée ensoleillée. Les gamins s’éclatent et les mamans profitent d’un moment de trève, en les laissant s’amuser sur la piste de luge. D’ailleurs, une bande de jeunes sème la zizanie. Ils se croient les rois du monde. Du coup, les 2 C s’énervent et jouent les Schwarzi.

Non mais, ils savent pas à qui ils ont à faire ! Après cela, elles décident de retourner faire les courses avant de rentrer à l’appartement. A la sortie, c’est la débandade totale ! Les 2 C et les enfants se livrent à une bataille de boules de neige. Les clients du magasins n’osent même plus sortir de ce dernier, de peur de se prendre un projectile dans la figure. Dudu s’élance pour viser ses adversaires. Elle s’attaque à aux gosses, c’est un peu facile. Du moins, c’est ce qu’elle pensait… Seulement voilà, elle court sur une plaque de verglas et se retrouve à courir sur place en essayant tant bien que mal à ne pas perdre l’équilibre. Un peu style, comme dans les dessins-animés, lorsqu’ils prennent leur élan, en faisant des tourbillons avec leurs jambes avant de s’élancer. Ben, voilà, elle nous a fait la même chose ; pour finir, bien entendu, les quatre fers en l’air. Les premiers bleus arrivent… Bien évidemment, tous en profitèrent pour lui sauter dessus et la canarder de boules de neige.

A présent, les enfants ont repéré un parc et ils ont bien l’intention de s’y amuser. Il y a même une tyrolienne. Lulu et Melvin se précipitent dessus. Vient le tour de Juju. Lui, par contre, il n’est carrément pas rassuré. Dudu le rassure et lui dit qu’il ne risque rien. « Tu te tiens et tu te laisses emporter ».

Juju monte dessus, la tyrolienne entame sa descente. Paf ! Au bout de deux secondes, il se retrouve par-terre. La chute est amortie par la neige. La façon dont il est tombé était tellement comique qu’ils se mettent tous à rigoler. Juju, par contre, il n’a pas apprécié.

Finalement, au bout de quelques essais, il finit enfin par y arriver.

Le lendemain midi, les 2C décident de manger dehors. Elles prennent d’abord place dans un snack. Mais, elles comprennent vite qu’ici, on aime pas les gosses. C’est vrai qu’ils sont un peu déjantés, mais bon… En plus, quand elles demandent la carte, ben, en fait, y’en a pas. La serveuse était un peu déphasée. Heureusement, y’a pas grand chose à retenir : c’est saucisse ou steack, avec frites ou frites. Bref, ça les a gâvées. Elles décident de se lever de table et s’en vont avec les enfants. Finalement, elles trouveront un snack à côté de la piste de luge, pour le dernier jour. Ainsi, elles pourront, une fois le repas terminé, savourer leur café tranquilles, tout en ayant un œil sur leurs enfants.

Ces derniers sont d’ailleurs déchaînés. Ils partent en trombe, directions les toilettes. Et Crack ! Ils déboîtent la porte. La série « portes ouvertes » n’est pas finie… Ils se font aussitôt réprimander par leurs mères. Et ces dernières se retrouvent à quatre pattes, à essayer de réparer les bêtises de leur gamins. Tout d’abord, elles essayent à redresser avec un manche à balai, qui en ressortira tordu, d’ailleurs... Vivie dit : « Punaise, y’a une vis qui a sauté. La porte tient plus. Tiens-là, discrètos, je vais essayer de m’en procurer une autre. » Elle sort du snack, et va chez le commerçant d’à côté. Elle revient, Dudu est à moitié courbée, en train de tenir la porte pour pas qu’elle tombe. « C’est pas la bonne, mais on va voir si on y arrive quand-même. » Fort heureusement, un client qui avait repéré leur manège vient leur porter secours, et finit par réussir à réparer la porte.

Il est temps de repartir sur les pistes. Juju revient à la charge avec ses gants plein de Nutella. Et oui, il aurait mieux fait de prendre une crêpe au sucre… Après ça, Dudu décide de partir s’amuser, à son tour avec les enfants, en luge. Seulement, tout comme son fils, elle a beaucoup de mal à tenir l’équilibre, pour arriver en haut de la piste. Il y a une plaque de verglas. A chaque fois qu’elle met le pied dessus, elle se retrouve en bas. Encore, une fois, elle va se retrouver avec des bleus au derrière… Ce qui a l’avantage de faire assister, à Vivie, un véritable spectacle comique. On l’entend rigoler de l’autre côté de la piste. Pour passer inaperçu, c’est encore râté. D’ailleurs, les clients regardent Vivie avec un air ahuri, ne comprenant pas bien ce qui se passe. Après tout, ce doit être une folle…

Tout d’un coup, Juju remonte la piste, en pleurant.

« Ben, qu’est-ce qui t’arrive ? », « J’ai fait pipi dans la combinaison ». Oh punaise, et le voilà entièrement trempé de la tête au pieds. Et oui, pas facile de se déshabiller, avec des tenues pareilles. Du coup, trop tard ! Entre les gants plein de chocolat et la combinaison toute pisseuse…

Ben, au point où il en est, on est plus à ça prêt. Dudu laisse donc son fils dans cet état et continue à siroter son café. Mince, quoi, le café, c’est important !

La journée se termine, il est l’heure de rentrer. Les 2 C décident de se faire une descente à deux en luge. Ca promet d’être comique.

En premier lieu, il faut qu’elles tiennent toutes les deux dans la luge et ça, c’est pas gagné. « Tu m’écrases ! Elle est où, la corde ? », « Sous tes fesses ! ».

Et c’est parti pour une descente effreinée !

Les enfants prennent la tête. Les 2 C gagnent du terrain. Attention, Lulu est en tête, elle est juste devant elles. En plus, elle descend à reculons. Il s’en faut de peu qu’elles ne lui rentrent dedans. Juju est à la ramasse. Lulu et Melvin se rentrent de dedans. Finalement, tout le monde arriva indemne de cette course folle. Et vu que les gosses sont hors-jeu, elles ont gagné ! Elles en gardent d’ailleurs un très bon souvenir, d’autant plus que cette fameuse descente a été entièrement filmée !!!

Bilan : de la journée : une porte cassée, un balai tordu, des bleus plein le derrière pour Dudu, une combinaison pleine de pipi et une carbonara sans lardons et sans pâtes.

Ah, les vacances… !






lundi 27 septembre 2010




Chapitre 26



« Les bronzés font du ski. »

Euh, non, pardon… Faute de moyens financiers, ce sera :

« Les 2C font de la luge ! »

(première partie)


Et bien, elles en auront mis du temps ! Les gamins, fous de joie, s’éclatent déjà dans la neige. Il faut dire, qu’il y en a un bon paquet. Ils enfilent tous les cinq leur tenue (qu’ils auront eu bien du mal à dégoter pour ce séjour inespéré). Les 2C décident de laisser toutes leurs affaires dans la voiture et de décharger, plus tard, afin de commencer à profiter de la neige. Et voilà, c’est l’éclate totale ! Sauf, pour Juju, qui n’a guère l’habitude de faire de la luge et qui n’arrive pas à monter en haut de la pente. A chaque fois qu’il se retrouve presque au sommet, il glisse en bas. Après de nombreuses tentatives, il finira enfin par y arriver, tant bien que mal. Du temps, Lulu et Melvin auront bien profité, par contre.( vivie dit : On a oublié de préciser que vu qu'on ne connaissait pas bien la station encore , on a fait de la luge en plein milieu des skieurs lol voilà quelques photos pour preuve !!!!!)

Après plusieurs heures, il est temps de venir décharger la voiture. Vivie part récupérer les clefs de l’appartement chez sa famille. Sauf qu’elle se plante de porte et se retrouve chez les voisins qui étaient à table. Ils se retournent tous, avec des yeux ahuris, vers cette inconnue qui débarque chez eux. Vivie rattrappe la situation en leur faisant un grand sourire et leur souhaitant d’un air joyeux « Bon appétit ! ». Puis, elle referma aussitôt la porte. Après avoir enfin trouvé le bon appartement, elle finit enfin par récupérer les fameuses clefs. Maintenant, elles sont fin prêtes pour venir récupérer tout leur attirail. Et qu’est-ce qu’elles voient : la voiture ouverte ! Ca y est, ça commence les conneries. Et oui, avec les 2 C, c’est « portes ouvertes !». Sur ce coup, elles s’en sortent plutôt bien. Rien n’a été volé. Voiture, ordinateur portable, papiers, argent, vêtements, etc… tout était resté à l’intérieur ! Après réflexion, l’odeur de vomi régnant dans la voiture, aura peut-être servi de répulsif, vis-à-vis des voleurs…

Bon, et bien, puisque la voiture est toujours pleine, il va falloir la vider. Ils commencent tous les cinq les allers-retours : voiture, appartement. Et Paf, Dudu marche sur une flaque de verglas et se rétame par-terre. Heureusement, elle ne portait pas l’ordinateur…

Le reste de la journée se passa plutôt bien.

Le lendemain matin, tout le monde se réveilla dans la bonne humeur. Et, il y a un truc, super important, pour Vivie : le petit-déjeuner ! « Petit », ne me paraît pas être le terme approprié. Car pour elle, c’est vraiment le repas et le moment le plus important de la journée. Dudu qui, en tant normal, ne déjeune jamais, n’en croit pas ses yeux. Elle assiste à un banquet ! Au menu : Lait, cacao, ricorée, Ice-tea, jus d’orange, céréales, tartines, biscottes, biscuits, beurre, miel, etc… Pour Lulu et Melvin, rien de plus habituel. Mais pour Juju, c’est le bonheur ! C’est un petit glouton, il est en vacances au paradis ! Du coup, même Dudu se laissera tenter et se collera également au grand petit déj’.

A présent, ils ont l’estomac bien rempli. Ils sont prêts à passer une bonne journée de descentes de luge. Direction les « boules » (navettes) pour atteindre la piste.

Après s’être bien amusés, les 2 C retournent à l’appartement avec les enfants. Elles décident, ensuite, d’aller faire quelques courses d’appoint à Shoppi (qui se trouve en bas du village). Elles se rendent donc au magasin, en utilisant, une nouvelle fois, les « boules ». Elles ont prévu l’essentiel, mais, il manque toujours forcément quelque chose. « T’as pensé au fromage ? » « Oui, oui. », « T’as pensé aux lardons ? » « Oui, oui. », etc…

19h : Arrivées à l’appartement, (qui se trouve en haut du village) elles décident de faire des spaghettis à la carbonara. En effet, avant de partir, tous les repas ont été planifiés. Et ce soir, ce sera donc : pâtes ! « Dudu, t’as mis où les lardons ? », « Ben, regarde, ils doivent être dans le frigo. », « J’les vois pas, t’es sûre que tu les as pas oublié ? », « Bien sûr que non, voyons, pour qui tu me prends ? Je me revois encore les acheter », « Bon, regarde où tu les as mis, j’vois pas. » Dudu regarde à l’intérieur du frigo, en effet, elle ne les vois pas. Il doit y avoir quelque chose devant. Elle est sûre de les avoir acheté. Après avoir tout sorti, elle regarde Vivie et lui dit : « Je les ai oublié chez moi ! », « Non, c’est pas possible ! »

19h30 : Il commence à se faire tard, la nuit est tombée. Shoppi va bientôt fermer et les « boules » pour s’y rendre ne vont bientôt plus circuler. Vite ! Et Vivie part aussitôt avec Melvin pour acheter les lardons. Parce qu’une carbonara sans lardons, ça n’en est plus une ! Et puis, on est plus à un aller-retour près…

Une fois, ces derniers achetés, vite, embarquement de « boule ». Tous les deux se retrouve avec un jeune homme. Melvin comme à discuter avec l’individu. Il commence à expliquer que sa maman chante. Le type super emballé demande à Vivie de lui interpréter une chanson. Cette dernière refusant, Melvin commence à insister lourdement avec le type. Elle finit par craquer. Sauf que les « boules » ne sont pas rapides. Et les voilà partis pour 10 minutes de chant…

20h30 : Mission accomplie. Une heure après, Vivie est de retour avec son sachet. Quel trafic ! Tout ça, pour ça…


A présent, Vivie commence donc à préparer la sauce. Elle met l’eau à bouillir et va pour mettre les pâtes. « Mais au fait, où sont les pâtes ? Qui devait les prendre ? », « Ben, c’est toi. », « Mais non, c’est toi ! », « Tu veux dire qu’on est en train de faire des pâtes, sans pâtes !? »

Refaire un parcours d’une heure, avec les boules, pour aller au magasin, ça fait râler. En plus, vu l’heure, maintenant, c’est fermé.

Et, revoilà Vivie qui retourne chez les voisins, chez qui elle avait débarqué, une première fois, par erreur. Mais, en frappant à la porte, cette fois. Elle quémande un paquet de pâtes, que ces derniers auront la gentillesse de lui dépanner, en échange d’un euro… Pour un paquet entamé, en plus !(Vivie dit : Punaise oui ils ont osés me demander 1 euro !!!!!)

22 h : Le soir tombe, il commence à se faire tard. Tout le monde est fatigué. Il est temps d’aller se coucher. Vivie tire la banquette pour la mettre en position couchette. Mais voilà, ça bloque… Pourtant, la veille, elle l’avait ouverte en un clin d’œil. Qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi ça coince ? Elles essaient toutes les façons possibles et inimaginables pour l’ouvrir. Rien n’y fait. Attention de ne pas y laisser un doigt. Si ça continue, il va falloir dormir par-terre. Quand-même, c’est pas possible. Le soir d’avant, elles cherchent même pas comment ça s’ouvre, ça se fait automatiquement. Et là, rien n’y fait.

Dudu va jusqu’à y passer la tête à l’intérieur, pour voir si quelque chose bloque. Attention, elle est capable de se faire décapiter. Elle ne voit rien. Les 2 C passent leur bras à l’intérieur pour essayer de trouver la faille. Tout ce qu’elles arriveront à faire, c’est rester coincées dans les bars de fer. Puis, tout d’un coup, Vivie aperçoit une petite poignée, qu’elles n’avaient jusque là pas aperçue. Et voilà la banquette qui s’ouvre, après deux heures de lutte acharnée. C’était pourtant si simple…

00h00 : Maintenant, au dodo ! Elles sont toutes les deux lessivées.



mardi 14 septembre 2010

Chapitre 25




Chapitre 25


« L’avant-ski, direction la neige ! »



Allez, c’est parti ! Direction, La Foux d’Allos !!!
Avant toute chose, distribution des sacs à vomi, aux trois gamins. Ce sont tous des spécialistes du mal de voiture. Ils ont eu chacun leur traitement préventif, mais on ne sait jamais…
Voilà une heure qu’ils roulent. Et, Vlan, ça commence ! Un gros dégueuli de Juju. Y’en a partout, bien entendu, il a pas fait dans le sac. Les valises, les habits, la voiture, tout a trinqué. C’était trop beau… Fallait bien que ça arrive. Dudu essaye tant bien que mal à nettoyer au mieux la voiture. Bon, allez, c’est reparti !
Et Revlan ! Deuxième vomi de Juju, toujours pas dans le sac. Mais c’est inhumain, de vomir autant. Et en plus, en ayant pris un traitement, depuis la veille. Pour bien faire, toujours pas dans le sac. Deuxième nettoyage de la voiture. Pour Vivie, il n’y a pas de doute. Avec tout ce qu’il a vomi, les deux autres vont vomir à leur tour. Redémarrage, troisième vomi ! Là, des projectiles jusqu’au pare-brise, Dudu manque de peu de s’en prendre plein la tête… Une odeur nauséabonde règne dans la voiture. Du coup, Vivie met sans cesse en marche, le lave-vitre, afin de masquer un peu l’odeur avec le produit, qui est assez fort. Lulu et Melvin, eux, ça les amuse. On les entend crier à tue-tête : « Vomito, Vomito, Vomito, etc… ! »


Elles attaquent à présent les cols. Pas de bol, ils sont tous fermés, sauf un : celui de la « couille molle». En fait, c’est pas tout-à-fait ça, mais en lisant, les 2 C trouvent que le nom se rapproche de ça. Du coup, elles passent comme des barjotes, en plaisantant sur le nom de ce col. Un rien les amuse, ces deux-là. Au passage, nous auront bien évidemment droit à un nouveau vomi de Juju. Et toujours pas dans le sac, bon sang ! (ça fait combien de vomis ??????)
Il commence à y avoir pas mal de neige, sur la route. Elles commencent à se faire du souci en voyant l’état du chemin enneigé. Pourvu qu’elles arrivent jusqu’au bout… Les 2 C se disent que c’est quand-même étrange qu’elles n’aient toujours pas vu de panneau indiquant la Foux d’Allos. Et si elles s’étaient plantées de route. Pas possible, y’avait qu’un col ouvert. Mais au fait, était-ce le bon ? Elles décident de brancher le GPS. « Mais, au fait, tu l’as pris ton GPS ? » « Euh, non, pourquoi, tu l’as pas pris, toi ? » « Ben, non… »
Et oui, sur les deux, y’en a pas une seule qui a eu la jujotte de le prendre.
Elles rigolent et s’écrient :
« On est pas arrivés »
Au bout de 2h30 de route, elles arrivent enfin à l’entrée d’une station. Vivie conseille à Dudu de demander si elles sont encore loin, à un postier, qui est juste à quelques mètres d’elles. Celle-ci sort donc de la voiture et demande à ce dernier, combien de temps il leur reste à rouler, pour atteindre La Foux d’Allos. Le facteur rigole et appelle une de ses collègues. « Elles cherchent La Foux d’Allos ! » La femme rigole. Dudu leur sourit et leur dit gentiment que c’est pas qu’elle veut leur mettre la pression, mais elle aimerait bien savoir où elles en sont, sur leur trajet. L’homme rigole et dit : « Vous êtes à Isola 2000. La Foux d’Allos, c’est carrément à l’opposé. Vous en avez pour quatre-vingts bornes, en arrière et après, faut tout remonter. » Dudu rigole. Elle lui dit que c’est bien marrant, mais qu’elles n’ont pas de temps à perdre, et qu’en plus de ça, son fils a déjà vomi quatre fois dans la voiture. « Mais, je vous dis pas de sottises. Vous vous êtes carrément plantés de route. »
Dudu se retourne, décomposée, vers Vivie. Et là, cette dernière, en voyant la tête de son amie, comprend qu’il y a comme un léger souci. « Ca vous embête pas de venir expliquer ceci à ma copine dans la voiture, svp ? Elle va jamais me croire. » Le postier se dirige vers Vivie et lui explique qu’elles se sont trompées de route. Les cols étant fermés, il ne fallait pas passer par la route qu’elles avaient prise.
Quatre-vingt kilomètres à faire en arrière, avant de pouvoir reprendre la bonne direction. Vomito qui n’arrête pas de vomir, la voiture qui est une véritable asphyxie. En y réfléchissant bien, les 2 C se demandent comment elles ont fait pour passer sans se poser la question, à savoir, si c’était le bon col qui était ouvert…
Et bien, demi-tour ! Et elles reprennent la route, en sens invers. Tous ces lacets pour rien. Ca aurait pû éviter quelques vomis…
Les 2 C se regardent, et finalement, elles rigolent, en s’écriant :
« On est pas arrivés ! »
En chemin, Vivie réalise qu’elle a effacé, par mégarde, le numéro de la personne qui doit leur remettre les clefs de l’appartement. C’est la série ! Comment vont-elles faire ? Elle fouille dans son répertoire, rien. Dans son sac, rien non plus ! Elle appelle sa mère, afin de récupérer un numéro, qui devrait aboutir, par le biais de cette personne, au numéro manquant. Ce fut encore tout un bazar, mais au bout du compte, elles arriveront, non sans mal, à le retrouver.
Elles eurent droit, encore, à un dernier dégueulis de Juju (toujours pas dans le sac, bordel !). Ce qui aura fait un total de cinq vomis, en tout ! Et après avoir roulé les deux heures supplémentaires de rabe, elles arrivèrent enfin à destination, après cinq heures de route !!!
Soulagées, elles crient folles de joie :
« On est arrivés !!!!!!!!!!!!!!!!!! »

jeudi 8 juillet 2010


Chapitre 24



« L’avant-ski, les achats de dernière minute ! »




Bon, ça y est, nous y sommes : le jour J. C’est le départ !

Tout d’abord, chargement de la voiture ; et ensuite, très important, les médicaments miracles contre les vomissements ! Et oui, les trois enfants ne supportent pas la voiture. Donc, mieux vaut prendre les devants…

Maintenant, il s’agit de ne pas oublier de prendre les affaires de ski, au passage. La seule qui a toutes ses affaires, c’est Vivie. Elle a réussi à dégoter une vieille paire d’après-ski. Elle a également trouvé une combinaison de ski : taille 14 ans ! Dudu n’y croyait pas. Elle la chariait en lui disant que c’était fini le temps de la silhouette d’adolescente. Mais Vivie y croit, elle va rentrer dedans. Quitte à rester en apnée… Finalement, elle aura bien fait de l’essayer tout-de-même. Elle lui va ! Voilà qui fera fermer le clapet de Dudu…

Pour les enfants, les combinaisons ont également été trouvées. Mais, aucun n’a les chaussures, les gants. Sauf pour Lulu, pour qui Vivie a récupéré les anciens après-ski de Melvin.

Par contre, Dudu a les chaussures, mais, pas de combinaison, et pas de gants. Quel méli-mélo ! C’est un peu compliqué, il va falloir faire gaffe de ne pas s’emmêler les pédales !

Première étape, la zone de repos de la première aire de péage sur l’autoroute. Vivie y a rendez-vous avec Philippe, son batteur, qui doit lui passer des chaussures pour Melvin. Il les essaye, elles lui vont ! Ouf… Un souci en moins !

Jusque là, tout va bien. Maintenant, direction Nice Lingostière, pour y effectuer tous leurs achats de dernière minute. Arrivée sur place, toute la troupe s’introduit dans le magasin Décathlon. Et là, y’a plus qu’à croiser les doigts…

Pas de bol, pas de combinaison pour Dudu ! Du coup, elle veut se rabattre sur un pantalon de ski. Rien à sa taille, non plus ! Les après-ski pour Juju : pas sa taille, non plus ! Ah oui, en rose ! Mais bon, ça le fait pas trop. Ca n’emballe guère Dudu d’acheter à son fils une paire de chaussures roses. Les gants pour Melvin et Lulu, pas leur taille, non plus ! Alors là, les 2 C commencent sérieusement à se faire du souci. « On fait quoi ? On part quand-même et on achète tout à la station ? Et si y’a pas non plus, ça craint, sérieux… ! »

Elles se regardent toutes les deux et s’écrient en même temps :

« On est pas parties ! »

C’est quand-même pas possible qu’il n’y ait rien. Allez, il faut refaire la fouille du magasin. Il doit bien y avoir quelque chose.

Pour les après-ski de Juju, c’est Vivie qui trouvera la solution. Elle lui fait essayer ceux de Lulu, qui sont beige. Ils lui vont ! Et du coup, c’est Lulu qui aura droit à la paire rose de Décathlon.

Impeccable ! Ca veut dire qu’au niveau godasses, plus de soucis !

Maintenant, la combinaison de Dudu. Vivie lui suggère d’en essayer une, au rayon enfants. Après tout, elles ont à peu près, le même gabarit. Pourquoi, ne rentrerait-elle pas dans du 14 ans, elle aussi. Mais cette dernière n’y croit pas du tout et refuse d’essayer. Pour elle, c’est une perte de temps. Finalement, à force d’entendre, Vivie, insister pour qu’elle essaye ; elle finira par craquer. Elle se retrouve donc à enfiler une combinaison, qui au final, lui ira ! Bravo, Vivie ! Encore une fois, avec elle, tout problème a sa solution.

Il restera le souci des gants, finalement, elles finiront par trouver des paires qui conviendront à tout le monde.

Inutile de vous préciser que tout ceci aura été réalisé dans un boxon, pas possible. Les enfants qui courent partout dans le magasin, qui jouent au ballon, etc…

Bon, et bien, ce coup-ci, c’est bon, les 2 C vont enfin pouvoir prendre la route des vacances ! Il serait grand temps, d’ailleurs, l’heure tourne. Les gamins commencent à râler. Ils ont faim, soif…

« On est pas arrivées ! »



lundi 28 juin 2010

chapitre 23 " l'avant - ski "


Chapitre 23





« L’avant-ski »



Voilà quelques temps que les 2C se disent qu’elles aimeraient bien partir en vacances, ensemble, avec leurs enfants. Mais voilà, encore faut-il trouver une location abordable. Et vu les prix exorbitants, elles risquent fort de laisser de côté cette envie.
Alors qu’elles n’y croyaient plus, finalement, le miracle se produisit. Vivie vient de recevoir un appel de son parrain qui lui propose de lui prêter son appartement, qui se trouve en plein sur la piste de ski de La Fou d’Allos. « Alleluïa ! »
Et bien, ça pour une bonne nouvelle, c’est une bonne nouvelle ! « Youpi, on va partir en vacances !!! » Les mamans sont aussi contentes que les gosses.
L’appartement leur sera disponible trois ou quatre jours, à compter du surlendemain. C’est peut-être pas beaucoup, mais, c’était tellement inespéré, que ce sera amplement suffisant. Mais d’un coup, les 2 C réfléchissent et viennent de réaliser qu’elles n’ont rien, comme affaires, pour aller au ski. Ce qui veut dire qu’il va falloir se bouger à trouver tout ce qu’il faut. Nous sommes jeudi, il faudra donc tout acheter le vendredi , et samedi matin, c’est parti !
Le lendemain soir, après l’école, les 2 C partent donc à Décathlon de Monaco, pour acheter tout le tralala. Elles arrivent tout d’abord dans le parking sous-terrain de Carrefour, pour s’y garer. Et là, pas de chance, travaux de partout. Des bâches, qui bloquent le passage, par-ci, et par-là. « Mais par où on passe ? ». Elles commencent même par se poser des questions, au sujet de leur sécurité ainsi que pour celle, de la voiture. De l’eau de partout ! Mais, c’est quoi, ce binz, une inondation dans le parking ? Comme par hasard, le jour où elles débarquent là-bas… Finalement, elles finiront par trouver une place qui leur inspire à peu près confiance. Une fois dans le magasin, c’est la catastrophe. Les rayons sont vides ! Et quand, on dit « vides», c’est vraiment qu’ils sont vides. C’est sûr que s’y prendre le soir des vacances pour acheter les affaires de ski, c’est un peu tard. Tout le monde a déjà fait la razzia. Pas de combinaison, pas d’après-ski, pas de gants, rien à leur taille !!! Hallucinant ! Là, ça commence à être un peu la panique. Y’a plus qu’à sortir. Mais les enfants ne l’entendent pas de cette oreille. Ils ont envie de se faire une partie de basket dans le magasin. Après tout, y’a des ballons, tant qu’à faire, qu’ils soient pas venus pour rien. Bon, vite, à City Sport ! Et comme c’est leur jour de chance, le magasin est fermé pour travaux ! Allez, direction l’étage inférieur, pour se rendre à Carrefour, en espérant que la chance finisse par tourner un peu. Et là, pareil ! Rien, rien, de rien !
Histoire de ne pas revenir bredouilles, les 2C décident de remonter à l’étage supérieur pour y acheter un adaptateur pour leur ipod. Mais qui dit magasin avec les enfants, dit « panique ». Et oui, ça s’est transformé en marathon. Deux mamans, face à trois gamins qui se dispersent dans les rayons. Elles finiront épuisées d’avoir couru après eux.
Vient le moment de passer à la caisse. Dudu se dirige tout droit pour payer. Tout en marchant, elle vérifie au dos du produit, qu’elle ne se soit pas trompée. Tout d’un coup, elle lève la tête et se retrouve nez à nez avec les responsables du magasin, dans leur bureau. Ben oui, à croire que Dudu avait l’intention de voir le patron du magasin, en personne, pour payer son truc à deux balles. En fait, elle aurait voulu le faire exprès, elle aurait pas réussi. En se dirigeant les yeux baissés, elle s’était retrouvée dans les bureaux des responsables, au lieu de passer à la caisse. Confuse, elle s’excuse et repart aussitôt, sur ses pas.
Elle finit après cet incident par payer son achat et s’en va. Au moment de sortir, Dudu met en route le système d’alarme en sortant. C’est normal. Le seul article qu’elles auront acheté, bien évidemment, on oublie de leur enlever l’anti-vol, comme ça, des fois qu’on aurait pas remarqué, qu’elles étaient là…
En clair, elles sont venues à Monaco pour rien. Enfin si, juste pour gueuler et se faire remarquer.
Le départ à la neige est prévu, pour demain. « On a rien, mais on part quand-même ! » Elles aviseront le jour J…
Ca c’est de l’improvisation !
Une fois de retour à Menton, vu l’heure tardive, Dudu propose à Vivie de venir manger chez elle, avec Greg et les enfants. Elle a des frites à la maison. Sur le chemin, elles achètent un poulet. Ainsi, ça leur permettra de s’organiser pour la journée du lendemain.
Zut ! Dudu s’est plantée, plus de frites. Bon, vite, épluchage de pommes de terre. Une fois la corvée terminée, elle empoigne son Tupperware et commence a réduire ses patates en frites. Et comme la chkoumoune continue, le Tupperware casse ! Un truc de malade, un appareil qui vaut 80 boules se brise sous la pression d’une pomme de terre ! Pourtant, les Tupperware, Dudu est une adepte. Elle en a une sacrée cargaison. « C’est increvable ! C’est bien pour ça, qu’ils sont garantis 10 ans. », dit-elle. Ben, là, c’est vraiment pas de chance… Mais plus rien ne nous étonne, à ce stade.
Y’a plus qu’à faire marcher la garantie, Dudu retourne son Tuperware à sa cousine Héléna, qui y travaille, et qui n’en crût pas ses yeux, en voyant le coupe-frites. Et quand cette dernière retourna le produit à la concession, personne n’en est revenu. Première fois que ça arrive. Et ça tombe sur qui… ?
Finalement, le repas se passa plutôt bien. Les 2C décident qu’elles s’arrêteront, demain, sur la route, en passant par Nice, afin d’acheter les affaires manquantes.
L’heure tourne, maintenant, chacune de son côté va commencer à préparer les valises. Même si elles n’ont pas d’affaires de neige à mettre dedans. Faut quand-même prévoir la nourriture, les effets personnels, etc…
« On est pas couchées ! »
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