Résumé


Deux jeunes femmes se connaissant de vue, depuis de nombreuses années, vont se lier d’amitié.

Jusque là, rien de plus banal. Mais, ce qui l’est moins, c’est que dès lors, rien ne sera jamais plus comme avant.

Tout au long de ce récit, vous allez pouvoir partager les péripéties de ces deux personnes, pour le moins surprenantes…



lundi 26 avril 2010

chapitre 15


Chapitre 15


« L’année se finit dans une autre dimension. »



Il y a une chose qu’il faut savoir, les goûters et les régimes ne vont pas ensemble. Car, c’est bien beau de donner la collation aux enfants, seulement, les mamans s’y collent aussi. Résultat : quatre kilos en plus, chacune, en moins de deux mois !!!
Heureusement que leurs bambins ne suivent pas le même rythme. A croire qu’ils éliminent mieux. Comme par exemple, Lulu et son caca qui chante. Et oui, elle mange, elle part aux toilettes ; et en chantant, s’il vous plaît !

Il faut préciser aussi, que chez Dudu, il y a le froid ( je confirme 10 ° l hiver !! dit vivie) qui règne. Du coup, on se réchauffe comme on peut. En mangeant et en buvant des boissons chaudes, par exemple…
Les crêpes, c’est pas mal aussi. D’ailleurs, je profite de l’occasion pour vous apprendre qu’il ne faut jamais introduire un glaçon dans une bouteille de cidre. Dudu a fait le test une fois, ce qui provoqua une éruption. Et oui, c’est pas frais, comment remédier à ça ? Tiens donc, et pourquoi pas y rentrer un glaçon dedans ? Logiquement, ils se mettent dans les bouteilles d’eau ; ils sont longs et fins, juste ce qu’il faut. Ben, du cidre, pourquoi pas, c’est pareil, non ? Et au moment où le glaçon se retrouve en contact avec la boisson gazeuse, cataclysme. Toute le monde a été arrosé. C’est démentiel, ce que peut faire un simple bout de glace.
Des faits paranormaux, il y en a eu bien d’autres. Comme par exemple, Dudu qui fait voir à Vivie que son téléphone filme tordu. Elles ont d’ailleurs le même, tout comme la même voiture (drôles de coïncidences). Après en avoir ri, quelques jours après, il arrive la même chose sur le portable de Vivie… Bien fait, elle n’avait qu’à pas se moquer ! Mais ça ne va pas s’arrêter là.
Cette dernière aura également une panne avec sa Neufbox, puis, son ordinateur. Pour ce dernier, la panne dura d’ailleurs des mois, vu qu’EDF fera tout pour retarder la prise en charge de l’assurance… Mais, ils savent pas sur qui ils sont tombés. Finalement, Vivie les aura à l’usure !
(vivie : " OUIIIIIIIII , merci à mon assurance , ils m'ont payé un ordi tt neuf !!!).
Après, il y eut le mystère de la figure noire de Dudu. En ce moment, tous les jours, elle sort de chez elle et se retrouve avec la tête d’une ramoneuse. Là encore, il y en a une que cela fait bien marrer. Le mystère fut élucidé au bout de plusieurs jours : les gants ! Et oui, ils détiennent, la solution était à porter de main… Voilà ce que c’est que d’acheter des produits chinois.
Ensuite, il y eut Juju et son mal à l’os. Au début, ça fait marrer. On lui dit que c’est rien, il doit avoir un point de côté. Après, on lui dit que c’est à force de tousser. Au bout d’un certain temps, on entend toujours la même chose « Maman, j’ai mal à l’os ! » Dudu se dit qu’il s’est peut-être fêlé une côte. Elle l’emmène, alors, chez le pédiatre. Finalement, celui-ci diagnostiquera une pneumonie !
La veille des vacances de Noël, les 2C et la mère de Vivie décident de se rendre à Carrefour Lingostière, pour y faire les achats des fêtes.
Ce jour-là, les enfants sont arrivés en retard à l’école, chose qui n’était encore jamais arrivée. Il y a eu un éboulement sur la route à Roquebrune ; et du coup, cela crée la pagaille, jusqu’à Carnolès. Des bouchons sur la route à ne plus en pouvoir. Décidément, les Dieux sont contre elles, ils ne veulent pas qu’elles aillent faire leur promenade. Et pour couronner le tout, il pleut. Normal, les 2C sont de sortie à Nice, pour la première fois. Ce fut une journée embouteillage, mais, elles réussirent tout-de-même, par miracle, à arriver à l’heure, pour la sortie des classes.

mardi 20 avril 2010

chapitre 13 et 14

Chapitre 13


« Une journée hors du commun »


Nous sommes le huit Décembre 2009. Dudu ne le sait pas encore, mais ce sera la dernière fois qu’elle travaillera dans son camion. Ce soir-là, elle sera victime d’une agression, qui finira en bagarre générale, entre la racaille du quartier, les pompiers et la police. Cette histoire fera d’ailleurs beaucoup de bruit : presse, radio, journal télévisé, etc…

Pour Dudu, se fut la goutte d’eau. Et c’est ce qui la poussa à mettre la clef sous la porte.

Deux jours après, elle se rend à Nice, en compagnie de Vivie au Tribunal des Affaires Familiales. C’est le jour du jugement pour la garde de son fils. La convocation est fixée à neuf heures. Il y a énormément de circulation. L’heure tourne. Ce n’est sûrement pas le moment d’arriver en retard. Elles arrivent pile à l’heure. Une fois sur place, personne… Le nom de Dudu n’est même pas inscrit sur la liste des procès. Mais, que se passe-t-il ? Elle se rendent, alors, dans le tribunal d’en face. Là, rien, non plus… A force de faire des vas-et-viens, elles apprendront finalement que le procès a été reculé d’une heure. Apparemment, tout le monde était au courant, sauf Dudu.

Alors, elles se rendent dans un bar pour boire un café, en attendant, histoire de se remettre de toutes ces émotions. Là, le téléphone sonne. Il s’agit de la Mairie de Menton qui convoque immédiatement Dudu, suite à l’incident du camion, d’il y a deux jours, pour contrôler tous ses papiers ; car une réunion de quartier aura lieu, le soir-même. Dudu leur explique donc qu’il lui est impossible de se rendre actuellement sur les lieux, vu qu’elle se trouve au Tribunal de Nice. De l’autre côté du fil, on ne veut rien savoir. Elle raccroche. C’est le bazar, il va falloir trouver une solution.

A présent, il est temps de rentrer dans le tribunal. Une fois à l’intérieur, le téléphone sonne à nouveau. Cette fois-ci, il s’agit de la Police de Menton, qui informe Dudu que le procès pour l’affaire du camion aura lieu dans l’après-midi. Comment faire ? C’est une journée de « ouf » qui s’annonce.

Une fois le procès pour son fils terminé, Vivie et Dudu décident d’aller manger un morceau en ville, histoire de faire le point. Allez, un petit resto japonais, histoire de pas se laisser abattre. Maintenant, s’agit de trouver une place. Impossible de se garer en ville. Elles feront le tour, je ne sais combien de fois, tout d’abord, pour repérer « Le Zen-Zen ». Après avoir finalement retrouvé le restaurant, rebelote, pour dénicher une place pour se garer. Elles se rabattront finalement sur un parking souterrain, après avoir fait le tour du pâté de maison, à en perdre la tête. Et là, comme elles sont chkoumouneuse, c’est complet ! Elles se sont déjà engagées, à l’intérieur, Dudu doit donc manœuvrer pour en ressortir. Là, elle manque d’écraser une mamie, lors du « reculage » de parking, comme elles disent. La personne âgée s’affole et se met à crier sur les 2C. Vivie sort la tête par la fenêtre et s’excuse en précisant qu’elles ne l’avaient pas vue ( des fois qu’elle aurait pas compris). La vieille peau continue à s’égosiller. Là, c’est au tour de Vivie de s’énerver : « Ca va, on vous dit pardon, c’est déjà pas mal ! Y’en a, il se seraient même pas excusé. Donc, c’est déjà bien ». Les passants commencent à se retrouver tout autour de la voiture, c’est le bazar. Vivie, les regarde et leur dit : « C’est vrai, quoi, on est pas des sauvages. On s’excuse, c’est bien, non. On est pas parti sans rien dire, on aurait pû… ». Tout le monde approuve la réaction des 2C. Du coup, la mamie se fait toute petite et n’ose plus rien dire. C’est le monde à l’envers ! « Maintenant, si vous pouvez vous écartez de la voiture, comme ça, on écrase personne. » Tout l’attroupement cède alors le passage à la Kangoo, qui finira son petit bonhomme de chemin…

Une fois de retour à Menton, Dudu fait immédiatement faxer au Tribunal de Nice des éléments importants pour l’affaire du camion qui va avoir lieu d’ici quelques minutes. Puis, elle s’empare des papiers demandés par la Mairie, elle saute sur son scooter, et file les leur emmener. De retour chez elle, il est maintenant l’heure de se rendre à la réunion de quartier ! Il faut remonter tout en haut du Careï. Seb, le mari de Sandrine vient la chercher aussitôt, en voiture.

Finalement, au bout du compte, tout se goupilla pas trop mal, tout-au-long de cette journée méga-mouvementée.

La réunion se passa également plutôt bien pour Dudu. Elle, qui appréhendait cette entrevue, fut étonnamment satisfaite de voir la réaction des gens du quartier prendre sa défense, face aux gens de la mairie, qui montraient le camion du doigt.

Elle remercie d’ailleurs encore les gens qui se sont mobilisés afin de la supporter dans cette épreuve…


Chapitre 14



« Rencontre avec le Papy mentounasque »


Quelques jours après l’incident du camion, Vivie et Dudu décident d’aller vider la marchandise. Les provisions sont énormes. Pas question que tout cela se perde. Elles se rendent donc toutes les deux chez les grands-parents de Dudu, afin d’y déposer la plus grande partie du stock. Cette dernière connaît très bien ses grands-parents et sait très bien qu’ils vont prendre peur en voyant toute cette nourriture. Elle prévient, donc, Vivie, que le papy est un vieux mentonnais très gentil, mais hyper-colérique et qu’elles risquent de l’entendre hurler. Mieux vaut, pour elles, de ne pas traîner dans les parages. Donc, la seule solution, pour que tout se passe bien, c’est de déposer tout discrètement et s’en aller aussitôt, sans demander leur reste.

Mais Vivie ne l’entend pas de cette oreille, celle-ci répond à Dudu qu’elle a l’habitude de ce genre de personnes et qu’elle sait comment leur parler. Elle voit le grand-père et lui déballe, cash, toute la marchandise sur la table de la cuisine, en énumérant, à haute voix, chaque produit, telle une vendeuse sur un marché :

  • 3kg de champignons, pour vous faire des omelettes,

  • 6kg de tomates, pour vous faire de la sauce,

  • 2kg d’oignons, pour vous faire de la pissaladière,

  • 50 pains précuits, pour vous faire des casse-croûtes,

  • 15 kg de cantal, pour vous faire des pâtes,

  • 4 salades, pour vous faire des salades,

  • etc…

Dudu regarde Vivie et lui fait des grands gestes, dans le dos de son grand-père. Elle lui fait désespérément signe de se taire, qu’elle va se faire zigouiller.

Mais Vivie ne l’entend pas de cette oreille. Elle continue dans sa lancée, en rigolant, plus rien ne peut l’arrêter, à présent. Une véritable marchande de tapis !

Voilà, tout est dit. Et comme ça suffit pas, elle décide d’en rajouter une couche : après les produits frais, place aux surgelés. Après tout, elles ne sont plus à quelques kilos près…

Maintenant, elle annonce au grand-père, qu’elles reviennent à l’instant de la cave et qu’elles y ont entreposé le reste du stock dans le congélateur. Et c’est reparti pour énumération sans fin :

  • 150 steacks hâchés,

  • 10 kg de viande hâchée,

  • 20 kg de kebab,

  • 15 kg de frites,

  • etc…

Tout au long de ce compte-rendu, Dudu se décompose au-fur et à mesure un peu plus. Elle mime à Vivie qu’elle va se faire lincher et la supplie de se taire.

Une fois que tout fut annoncé au grand-père, Dudu attend la santence. Elle regarde ce dernier et à son grand étonnement…

Le papy est tellement surpris de voir, une jeune femme qu’il ne connaît pas, lui parler de la sorte ; qu’il reste sans voix.

Et, après quelques secondes de silence. Il se met alors à rigoler, au grand étonnement de Dudu, qui, pour sa part, n’a jamais réussi à le faire rire.

Et voilà, comment une épreuve qui paraissait courue d’avance, se finit finalement en fou-rire. Sacrée Vivie !

lundi 12 avril 2010


Chapitre 11

« La tête à Lulu. »



Le soir du cambriolage du camion, Vivie et Greg ont également eu leur part de chkoumoune. Et oui, pendant qu’ils passaient une agréable soirée au snack, il n’y a pas que Dudu qui avait un problème, pendant ce temps-là. D’un côté, cette dernière se faisait fracturer son commerce. Mais de l’autre, c’est la tête de la fille de Vivie et Greg qui s’était fracturée !
Et oui, la petite Lulu qui était gardée par sa tante, s’est ouvert la tête avec l’angle de la table basse. Résultat : les urgences, points de suture.
Qui aurait crû que cette nuit-là, il se serait passé autant de mauvaises choses… Drôles de coïncidences, n’est-ce pas ?
Ce qu’il faut préciser, quand-même, c’est que Lulu n’a pas de chance avec sa tête. La preuve, à chaque fois qu’on l’entend pleurer, on sait que c’est sa tête qui a trinqué : dans le mur, dans la porte, sur un jouet, un coup, etc…
Et on entend à chaque fois les deux mamans s’écrier : « La tête à Lulu !!! »
Le tube d’Arnican, elle connaît. D’ailleurs, à force, sa mère confond même les bosses. La dernière fois, Dudu lui dit d’un air innocent : « C’est normal que ta fille te dit qu’elle a mal à l’arrière de la tête et que tu lui mets de la crème sur le front ? » Vivie lui dit « Ben, tu vois pas la bosse qu’elle vient de se faire ? Regarde ! » En effet, il y avait bel et bien une bosse, sauf que c’était celle de la veille…

Chapitre 12


« Première sortie au Casino »


Nous sommes début Décembre, Vivie et Dudu décident de se faire un samedi soir au Casino de Menton.

Vivie cherche une place, impossible de se garer. Un monde pas possible. Elle suggère à Dudu de demander au voiturier de prendre sa voiture. Cette dernière lui dit que pour une Kangoo, ça risque de pas le faire. Elle finit enfin par trouver une place, au bout de deux heures (on fait un peu les marseillaises).

Toutes les deux pénètrent donc à l’intérieur du Casino. Elles observent les machines, afin de savoir quelles pièces elles vont miser. Elles voient plusieurs mises, dont : « 2C ». Donc, forcément, cela doit correspondre à des pièces de deux centimes. Ca marche avec des jetons ou des pièces ?

Elles vont donc au guichet et précisent qu’elles souhaitent jouer à ces machines.

Le problème, c’est qu’une fois devant la machine, elles réalisent qu’on leur a donné des pièces de 20 centimes.

Elles se moquent de la femme qui leur a changé les pièces, en disant que c’était bien une blonde. Vivie et Dudu reviennent à la charge et expliquent donc à celle-ci qu’elle s’est trompée en leur faisant le change. La blonde les regarde et sourit. Elle leur explique alors que c’est bien avec ces pièces qu’il faut jouer, et que c’est à elles de décider leur mise, au moment de jouer.

Et bien, j’aime autant vous dire, qu’elles s’en rappèleront de ces « 2C ». Et là, elles comprirent que c’était un signe. Les « 2C » avaient en fait beaucoup de significations : les deux chkoumouneuses, casse-couilles, catastrophes, couillones, etc…

Les voilà, maintenant toutes les deux face aux machines. Mais, comment ça marche ? Y’a pas de manivelle à tirer ? Sur quel bouton appuie-t-on ? Bref, elles sont pas sorties de l’auberge.

Elles décident donc, chacune, de mettre leur première pièce. Et, que se passe-t-il ? Dudu bloque aussitôt la machine. Elle fait donc appel à un responsable, il faut ouvrir l’appareil…

Finalement, à la fin de la soirée, Dudu rentrera bredouille et Vivie aura gagné vingt euros en plus de sa mise.

Mais quelle rigolade ! Obligé, dorénavant, elles se feront une sortie au casino tous les mois…


lundi 5 avril 2010

Chapitre 9 et 10


Chapitre 9


« Les 2C et la Wii »


Lorsque les enfants sont à l’école, les mamans en profitent pour se retrouver devant une tasse de café et jouer à la Wii. Vivie propose un soir à Dudu de venir chez elle pour manger ensemble et se faire une partie de console. L’invitation fut bien évidemment acceptée. Ce soir-là, elles se retrouvent seules avec les enfants, car Greg est sorti avec des amis, de son côté. Après manger, Lulu, Juju et Melvin partent jouer dans la chambre. C’est le moment qu’elles choisissent donc, pour s’amuser, à leur tour. Le hic, c’est que leurs enfants sont de vrais pots de colle, et qu’ils veulent toujours participer à leurs jeux. Du coup, il faut ruser. Elles mettent la Wii en marche, et dès qu’il y en a un des trois qui vient, elles éteignent l’écran de la télévision ; ni vu ni connu. Seulement, les deux mamans s’éclatent tellement de rire en jouant, que leurs gamins finissent par comprendre leur manège. Il faut dire qu’elles sont plutôt expressives, et que le fait de jouer en buvant de la Smirnoff, n’arrange pas les choses. C’est pourtant le jeu du Trivial Poursuit, qu’elles ont choisi. C’est plutôt sérieux comme jeu, logiquement. Et bien, avec ces deux-là, c’est l’éclate totale ! Entre Dudu qui n’arrive jamais à faire marcher la manette, malgré le récepteur qui est, pourtant, juste en face d’elle. Ou alors, le fait de ne jamais savoir sur quel bouton appuyer. Du coup, à chaque fois qu’elle doit lancer le dé, on entend Vivie qui lui dit tout haut « A-A-A-A-etc… », et Dudu qui lui rétorque « Quoi, A-A-AA ? ». « Appuie sur le bouton « A », bordel » lui répond aussitôt Vivie. Et, elles s’éclatent à nouveau comme des folles. Après, c’est des questions un peu bizarres, dont je ne me rappelle plus très bien. Ca parle de « lapin-lapin » et de « cuni-cuni ». Là, elles n’ont toujours pas compris la question et la réponse, d’ailleurs…

Mais attention, elles savent aussi être sérieuses, par moment. D’ailleurs, à un moment, elles eurent un doute sur une question. Elles sont d’ailleurs passé la fin de la soirée chercher la réponse sur internet. Cela portait sur Lucy, qui avait été découverte en Ethiopie. Pour Dudu, il s’agissait d’une momie ; alors que pour Vivie, c’était un singe. En fait, ni l’une n’avait raison, il s’agissait d’une enfant fossilisée. Pour l’une, la momie se rapprochait le plus de la bonne réponse, vu que pour elle, fossile et momie, c’était la même chose. Mais, pour l’autre, c’était elle, la plus près, car Lucy avait selon elle, « une gueule de singe ». Bref, deux mauvaises fois, ces deux-là !

Bref, vous avez compris comment, un jeu sérieux, peut finir en éclate totale…


Chapitre 10


« Un mois de Novembre qui finit en beauté. »


Nous sommes le Vingt-deux Novembre. Vivie et Greg invitent Pierral, leur guitariste, à manger. Finalement, ils se retrouvent dans un snack, sachant qu’il y a tous les samedis soir un groupe qui y joue. Ils ont d’ailleurs l’habitude de s’y promouvoir, également. Ils proposent donc à Dudu de les rejoindre après qu’elle ait fini de travailler au camion. Après son service, elle part donc les retrouver là-bas. Cet endroit, qui est d’habitude plein de monde, est complètement désert, ce soir-là. Du coup, les Vivie’s se retrouvent à chanter et jouer avec le chanteur de la soirée. Ce fut un moment bien sympa.

Il est environ, une heure du matin, chacun rentre de son côté. Vivie et Greg rentrent chez eux, Pierral à Nice, et Dudu chez elle.

On pourrait se dire que la soirée est terminée, mais, il n’en est rien. A trois heures du matin, au moment d’aller se coucher, Dudu reçoit un SMS, lui disant que son camion avait été cambriolé. Là, c’est apocalypse ! Elle se rhabille en vitesse et arrive sur les lieux. Sur place, elle voit son camion saccagé. La ridelle a été complètement tordue, permettant l’accès à l’intérieur. Bien évidemment, celui-ci a été dévalisé. Dudu appelle immédiatement la police. On lui répond qu’une patrouille va se rendre sur les lieux. Le temps s’écoule, toujours personne. Elle décide de faire appel à deux de ses amis pour l’aider à redresser la ridelle. Car, il est bien évident, qu’elle ne pouvait pas repartir en la laissant grande ouverte. Ils bataillèrent pendant un long moment, pour essayer de la remettre droite. Il y eu également un jeune homme qui passait par là, qui leur donna également son aide. Finalement, tant bien que mal, la ridelle se retrouva redressée. Le hic, c’est qu’à présent, la serrure ne se vérouille plus. Il est donc impossible de laisser le camion sans surveillance. Dudu passera donc une nuit blanche dans la voiture, à le surveiller. La police, elle, ne se sera jamais déplacée…

Complètement congelée, Dudu essaye de passer le temps en écoutant de la musique et en surfant sur le net, à l’aide de son portable. Elle en profita d’ailleurs pour glisser un message sur Facebook, où elle expliquait qu’elle passait la nuit dans la voiture.

A sept heures, du matin, le jour s’étant levé, elle décida de se rendre en vitesse au commissariat pour se plaindre de leur manque de sérieux. Elle expliqua donc que son camion avait été cambriolé, qu’elle avait appelé la police et qu’elle l’attendait toujours, d’ailleurs… ! Tout ce qu’on lui répondit, c’est que les personnes qui étaient en service et qui avaient pris l’appel n’étaient plus présent, à présent. Et, quand Dudu leur dit qu’elle désire porter plainte, on lui répond qu’il faudra attendre lundi matin pour le faire. C’est un scandale !

Bref, elle remonte au camion. Comment va-t-elle faire ? Qui va bien pouvoir l’aider ? Heureusement, Slimane arrive. Elle sait qu’elle peut compter sur lui. C’est un parfait bricoleur et un ex-serrurier, en plus. Le problème, c’est qu’une fois encore, son problème arrive un dimanche. Et comme vous le savez, le week-end, tout est fermé. Hors, pour les réparations, il est impératif de se servir d’un poste-à-souder.

Vivie, qui se rend sur Facebook, voit le message de Dudu. Elle lit que cette dernière a passé la nuit dans la voiture. Elle se demande ce qui a bien pû se passer et suppose que Dudu s’est retrouvée sans clefs, et n’a donc pas pû rentrer chez elle. Elle regarde aussitôt dehors, si elle ne la voit pas garée dans les parages. Rien. Du coup, elle décida de lui téléphoner. Là, Dudu lui raconte comment s’est passée son interminable soirée. Elle lui explique que, vu que c’est Dimanche, elle est bien partie pour passer une deuxième nuit dans la voiture, car il lui faut un poste-à-souder et qu’elle ne l’aura jamais un avant lundi, et encore... Excédée, Vivie lui dit qu’elle ne peut tout-de-même pas passer une deuxième nuit blanche dehors, à surveiller le camion. Elle lui dit qu’elle va essayer de voir dans ses connaissances, si elle peut en trouver un. Après avoir raccroché le téléphone, Vivie explique la situation à Greg. Elle lui dira d’ailleurs que si elle ne trouve pas de poste dans la journée, elle a l’intention de passer la nuit dans la voiture de Dudu, afin de se relayer les tours de garde et qu’elle puisse enfin dormir un peu.

Et là, le miracle ! Dudu reçoit un appel de Vivie lui disant qu’elle pourrait récupèrer un poste-à-souder en début d’après-midi. Elle lui dit qu’à treize heure quinze, elle le lui emmènerait.

Dudu n’en revient pas, Slim non plus, d’ailleurs.

Et à treize heure quinze pétante, Vivie arrive avec tout le matériel nécessaire. Ce qui est super, avec elle, c’est qu’elle est toujours à l’heure, en plus de ça.

En tout cas, à partir de ce jour, Dudu comprit que Vivie était devenue pour elle une véritable amie…